Irina Mavrodin
anthologie bilingue, traduction du roumain par l’auteur
avec une illustration par Ulrike Feibig
Coll. « sine die », ISBN 978-2-9543903-9-0, 32 p., 8 €
Née en 1929 à Oradea, Irina Mavrodin parvient malgré le régime communiste roumain à s’imposer comme une essayiste éminente et influente, et comme une traductrice exceptionnelle du français (Proust, Cioran, Cohen, etc.). Son œuvre poétique reflète l’intranquillité douloureuse, la sensibilité et la haute intégrité d’un esprit aussi exigeant envers soi-même que généreux envers le monde. Irina Mavrodin nous a quittés en 2012, à Bucarest.
la joie sauvage du tombeau
me serre de ses courroies d’or
je suis tombeau
découvert en plein soleil
sur des tombeaux superposés
mon sang coule
dans des veines végétales
Irina Mavrodin
anthologie bilingue, traduction du roumain par l’auteur
avec une illustration par Ulrike Feibig
Coll. « sine die », ISBN 978-2-9543903-9-0, 32 p., 8 €
Née en 1929 à Oradea, Irina Mavrodin parvient malgré le régime communiste roumain à s’imposer comme une essayiste éminente et influente, et comme une traductrice exceptionnelle du français (Proust, Cioran, Cohen, etc.). Son œuvre poétique reflète l’intranquillité douloureuse, la sensibilité et la haute intégrité d’un esprit aussi exigeant envers soi-même que généreux envers le monde. Irina Mavrodin nous a quittés en 2012, à Bucarest.
la joie sauvage du tombeau
me serre de ses courroies d’or
je suis tombeau
découvert en plein soleil
sur des tombeaux superposés
mon sang coule
dans des veines végétales
Irina Mavrodin
anthologie bilingue, traduction du roumain par l’auteur
avec une illustration par Ulrike Feibig
Coll. « sine die », ISBN 978-2-9543903-9-0, 32 p., 8 €
Née en 1929 à Oradea, Irina Mavrodin parvient malgré le régime communiste roumain à s’imposer comme une essayiste éminente et influente, et comme une traductrice exceptionnelle du français (Proust, Cioran, Cohen, etc.). Son œuvre poétique reflète l’intranquillité douloureuse, la sensibilité et la haute intégrité d’un esprit aussi exigeant envers soi-même que généreux envers le monde. Irina Mavrodin nous a quittés en 2012, à Bucarest.
la joie sauvage du tombeau
me serre de ses courroies d’or
je suis tombeau
découvert en plein soleil
sur des tombeaux superposés
mon sang coule
dans des veines végétales